Enfin, nous avons pu participer au programme de volontariat environnemental «Surveillance des amphibiens de la Sierra Norte de Séville» organisé par AMBOR et dirigé par Wouter de Vries depuis 10 ans. Félicitations aux organisateurs!

Il est très difficile de maintenir cette constance et ceci mérite d’être souligné. De plus, toutes ces années d’efforts produisent de très bons résultats et un vivier de naturalistes. Nous ne pouvons que vous féliciter pour le passage sur la Sierra Norte des nouvelles générations suivantes pour se former et contribuer au projet.

J’ai été invité au projet en tant qu' »expert ». Ceci dît, il y avait beaucoup de participants très préparés dans mon équipe d’échantillonnage … et le samedi s’est déroulé de la meilleure façon possible … sans problèmes logistique, avec de nombreuses observations (certains reptiles assez intéressants) de 10 des 12 espèces d’amphibiens présentes dans la zone, et de nombreux échantillons au trouble-eau pour chercher les larves et têtards. Mes remerciements à mes quatre compagnons venus de Valladolid. Nous étions également accompagnés de deux jeunes Hollandais très enthousiastes qui ne cessaient de courir, lever des pierres, prendre des photos … et rire des blagues.

Le lendemain, j’ai également apprécié d’expliquer aux novices mon astuce pour distinguer le spiraculum chez les Anoures, et si nécessaire (très rarement), les critères pour distinguer les différentes espèces. On observa un bon nombre de têtards de pélobate cultripède de taille moyenne: un petit défi pour assurer l’identification qui permet de réviser toute la morphologie mais aussi l’écologie des amphibiens. Mais on sort! Une info d’intérêt est la phénologie puisque les rainettes du genre Hyla (dont les larves leur ressemblent) sont plus tardives et possèdent des têtards plus petits.

Au total, environ 45 personnes ont participé et plus de 100 plans d’eau ont été échantillonnés. La mise en commun finale a permis de connaître les résultats des 8 groupes de participants. Il est très curieux de constanter les différences de situation des amphibiens entre des endroits assez proches entre eux. Pour moi, l’observation des tritons ibériques a été particulièrement gratifiante car je ne les ai pas observés dans la province de Cordoue où ils sont très rares et probablement absents aux alentours de la ville.