Déhésas en Andalousie
La marque d’identité naturelle et culturelle des moyennes montagnes du cadrant Sud-Ouest ibérique.
La « déhésa » est un écosystème forestier méditerranéen typique du Sud-Ouest ibérique, principalement présent à Salamanque, dans l’Estrémadure, l’Andalousie (Sierra Morena) et l’Alentejo au Portugal, et qui occupe une surface de quatre millions d’hectares (40 000 km2) équivalente à la région d’Estrémadure.
En synthèse, la déhésa est une forêt ouverte, fruit d’un système d’exploitation agro-sylvo-pastoral des forêts de chênes verts (Quercus ilex = Quercus rotundifolia = Quercus ballota) ou chênes-lièges (Quercus suber). Elle est pacagée par les porcs ibériques (qui consomment en particulier les glands) et les moutons mérinos ; ensemencée de cultures fourragères et céréales ; exploitée pour produire principalement du bois de chauffage et du liège.
Curieusement, cette forêt administrée par les hommes présente des similitudes dans sa physionomie avec les plaines de la préhistoire, broutées par les grands troupeaux de mammifères herbivores.
Le chêne vert est LE chêne ibérique par excellence, adaptée à un grand nombre de climats et conditions du sol, et particulièrement abondant dans le sud-ouest de la Péninsule. Pour cette raison, les déhésas de chênes verts sont les plus représentatives et les plus communes. Cependant, le concept peut être étendu à toutes les espèces forestières, et même à des curiosités comme les tamaris ou les térébinthes.
Dans d’autres régions d’Europe, il existe des écosystèmes similaires, bien que dans une moindre mesure, par exemple les vergers de pommiers dans l’ouest de la France ou les ‘Änge’ (Suède).
Déhésas en Andalousie, l’écosystème espagnol le plus emblématique.
L’arbre par excellence de la déhésa est le chêne vert (Quercus ilex). Une curiosité à déguster avec modération: la liqueur à base de gland distillée en Extrémadoure.
Les grues cendrées (Grus grus) sont de grandes consomnatrices de glands pendant leur hivernage ibérique.
Les déhésas sont très variées selon notamment la densité des arbres en place et les principaux usages.
Selon le degré d’intensité de l’exploitation agricole, la diversité des plantes herbacées peut être importante.
En hiver, les grues cendrées (Grus grus) qui se reproduisent en Scandinavie passent la mauvaise saison et consomment des glands.
Au printemps et en été, la canopée des arbres fournit de l’ombre aux animaux et retarde le stress hydrique des plantes herbacées qui poussent autour.
Comptages des grues cendrées sur les rives de Sierra Boyera en plein hiver … et la surprise de photographier Aino, une grue télémarquée, premier individu connu à descendre par l’Italie et remonter par l’Espagne.
Déhésas en Andalousie, l’écosystème espagnol le plus emblématique.
La « déhésa » est un écosystème forestier méditerranéen typique du Sud-Ouest ibérique, principalement présent à Salamanque, dans l’Estrémadure, l’Andalousie (Sierra Morena) et l’Alentejo au Portugal, et qui occupe une surface de quatre millions d’hectares (40 000 km2) équivalente à la région d’Estrémadure.
En synthèse, la déhésa est une forêt ouverte, fruit d’un système d’exploitation agro-sylvo-pastoral des forêts de chênes verts (Quercus ilex = Quercus rotundifolia = Quercus ballota) ou chênes-lièges (Quercus suber). Elle est pacagée par les porcs ibériques (qui consomment en particulier les glands) et les moutons mérinos ; ensemencée de cultures fourragères et céréales ; exploitée pour produire principalement du bois de chauffage et du liège.
L’arbre par excellence de la déhésa est le chêne vert (Quercus ilex). Une curiosité à déguster avec modération: la liqueur à base de gland distillée en Extrémadoure.
Curieusement, cette forêt administrée par les hommes présente des similitudes dans sa physionomie avec les plaines de la préhistoire, broutées par les grands troupeaux de mammifères herbivores.
Le chêne vert est LE chêne ibérique par excellence, adaptée à un grand nombre de climats et conditions du sol, et particulièrement abondant dans le sud-ouest de la Péninsule. Pour cette raison, les déhésas de chênes verts sont les plus représentatives et les plus communes. Cependant, le concept peut être étendu à toutes les espèces forestières, et même à des curiosités comme les tamaris ou les térébinthes.
Dans d’autres régions d’Europe, il existe des écosystèmes similaires, bien que dans une moindre mesure, par exemple les vergers de pommiers dans l’ouest de la France ou les ‘Änge’ (Suède).
Les grues cendrées (Grus grus) sont de grandes consomnatrices de glands pendant leur hivernage ibérique.
Les déhésas sont très variées selon notamment la densité des arbres en place et les principaux usages.
Selon le degré d’intensité de l’exploitation agricole, la diversité des plantes herbacées peut être importante.
En hiver, les grues cendrées (Grus grus) qui se reproduisent en Scandinavie passent la mauvaise saison et consomment des glands.
Au printemps et en été, la canopée des arbres fournit de l’ombre aux animaux et retarde le stress hydrique des plantes herbacées qui poussent autour.
Comptages des grues cendrées sur les rives de Sierra Boyera en plein hiver … et la surprise de photographier Aino, une grue télémarquée, premier individu connu à descendre par l’Italie et remonter par l’Espagne.